• L'oeuvre de Sappho (ou Sapho) nous est parvenue à l'état de fragment. Sa biographie est incertaine, objet d'hypothèses parfois contradictoires. Ce qui est sûr, c'est que le poème "Phainetai moi" a connu une postérité sans pareille et a largement irrigué le lyrisme amoureux de ce côté-ci de la Méditerranée. Sappho a aussi suscité l'imaginaire d'autres artistes, peintres, sculpteurs et musiciens, et donné lieu à de nombreuses images... 

    Visages de Sapho

     

    Ce vase grec à figures rouges dit "Vase de Munich" représente le poète Alcée, et Sapho, tenant l'un et l'autres les instruments qui accompagnent la poésie. Il date des environs de 480.

     

    Visages de Sapho

    Cette fresque de Pompéi, découverte dans une villa, date du Ier siècle ap. J.C.. Elle figure une femme tenant une tablette et un stylet, posé sur les lèvres dans une posture pensive. Il est impossible d'affirmer qu'il s'agit de Sappho, mais une tenace tradition en fait le portrait de la poétesse de Mytilène. 

     

    Visages de Sapho

    Jacques-Louis David  (1748–1825), Sapho, Phaon et l'Amour, 1809

    225 × 262 cm , Musée de L'Hermitage, Saint Petersbourg. 

     

    Le 19ème siècle s'empare de l'histoire de Sapho et Phaon, rapportée notamment par Ovide: Sapho, repoussée par Phaon, se serait jetée dans la mer, au cap Leucade, par amour pour lui. 

     

    Visages de Sapho

     

    Théodore Chassériau, Sapho se précipitant dans la mer du rocher de Leucade, 1846,

    Musée du Louvre

     

     

    Visages de Sapho

    Gustave Moreau, Sapho se jetant dans la mer, huile sur toile, coll. privée

     

    Visages de Sapho

    Gustave Moreau, La mort de Sapho, 1876, huile sur toile , Musée de Saint-Lô 

     

    Visages de Sapho

     

    James Pradier, Sapho, marbre, Musée d'Orsay, Paris

     

    Visages de Sapho

    Antione Bourdelle, Sapho, grand modèle, deuxième étude, bronze, Musée Bourdelle, Paris. 


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  • L'orage (ou sa variante la tempête) est un thème privilégié pour offrir à l'orchestre l'occasion de faire la démonstration de ses possibilités. Qu'il s'agisse d'une simple suggestion, ou d'une description plus scrupuleuse, la musique cherche alors l'effet spectaculaire, parfois en mobilisant une machinerie un peu pesante, comme dans la partition de Richard Strauss. 

     

    Orages musicaux

    Claude Joseph Vernet, Le Naufrage, 1772, National Gallery of Art, Washington

     

    Vivaldi, L'été, concerto pour violon, troisième mouvement "presto", 1725

    Rameau, Platée, scène d'orage, 1745

    Telemann, Ode au tonnerre, "Er donnert" (duo pour basses)

    Haydn, Les Saisons, Oratorio, choeur : "Ach, das Ungewitter naht ! "

    Beethoven, Symphonie n°6 "Pastorale", Quatrième mouvement, "Gewitter und Sturm"

    Rossini, Le Barbier de Séville, Tempête, 1816

    Rossini, Guillaume Tell, Ouverture, 1829

    Tchaikovsky, L'orage, ouverture de concert, composée en 1864

    Strauss, Une Symphonie alpestre, 1915, "Gewitter und Sturm"

    Sibelius, La tempête, ouverture, 1927


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  • Faire naître le désir, c'est jouer avec notre attente de quelque chose d'extraordinaire. La publicité l'a bien compris qui nous promet tant l'aventure au quotidien que l'arrachement à ce quotidien gris et terne...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    un rien vieilli, mais cela rappellera quelques souvenirs à certains d'entre nous:

     

    allez, ça suffit, vous avez trop regardé la télévision, maintenant éteignez!


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  • Beaumarchais écrit à la fin du Mariage de Figaro que "tout finit par des chansons": concluons notre réflexion sur le thème de l'extraordinaire avec un peu de musique.

     

     

    Groupe célèbre dans les années 90, Les Innocents sont connus pour deux titres qui peuvent ici fournir deux références intéressantes pour traiter du thème de l'extraordinaire. La première: "un homme extraordinaire".

    Sans connaître les raisons qui ont
    poussé cet homme à vivre
    dans une autre ville
    on l'estime
    comme quelqu'un de toujours poli
    qu'il soit heureux ou qu'il soit triste

    Sans donner d'importance
    A la chance
    De voir cet homme, ce soir
    Qui rentre un peu moins tard
    Ses enfants
    Aiment leur père avec une impatience
    Qui le laissera vieillir
    Juste après leur enfance

    Il tourne
    sur un monde solitaire
    il court
    il approche un autre siècle 
     
    On se souviendra
    de ceux qui commettent
    un crime un jour
    de tous ces chasseurs de primes
    et puis d'oublier la vie
    d'un homme extraordinaire

    Sans l'espoir d'apprendre
    A leur apprendre
    A ne pas compter les heures
    Qui s'enroulent et qui meurent
    Que leur dire ?
    Qu'ils viennent sur terre juste pour y répandre
    Un peu d'amour
    Et quelques cendres

    On se souviendra
    de ceux qui commettent
    un crime un jour
    de tous ces chasseurs de primes
    et puis d'oublier la vie
    d'un homme extraordinaire

    Sans connaître les raisons
    Qui ont
    Poussé cette femme à fuir
    Encore une autre ville
    On la voit
    Comme quelqu'un qui a bien réagi
    Face à la mort
    Et à l'oubli

    Elle tourne
    sur un monde solitaire
    Elle court
    Elle approche un autre siècle

    On se souviendra
    de ceux qui commettent
    un crime un jour
    de tous ces chasseurs de primes
    Oh non, non pas de sa vie
    Tombée dans l'oubli
    Des villes sans mémoire
    Qui se souviendra ?
    De ceux qui ont une histoire
    D'un jour
    D'un homme qui commence à boire
    La vie d'un homme sans nom
    Un homme extraordinaire

    Considérons le refrain: On se souviendra //de ceux qui commettent // un crime un jour // de tous ces chasseurs de primes //et puis d'oublier la vie //d'un homme extraordinaire. Ce qui frappe notre imaginaire, c'est bien l'extraordinaire, le "crime". Mais qui se souvient des gens ordinaires? qui accorde de l'attention aux gens en apparence sans histoire, qui ont pourtant des histoires à raconter? (on peut aussi exploiter la chanson pour s'interroger sur ce qui marque la mémoire)
     
    Autre chanson, le premier succès du groupe, "L'autre Finistère":
     
     
    Comprendrais-tu ma belle
    Qu'un jour, fatigué
    J'aille me briser la voix
    Une dernière fois
    A cent vingt décibels
    Contre un grand châtaignier
    D'amour pour toi

    Trouverais-tu cruel
    Que le doigt sur la bouche
    Je t'emmène, hors des villes
    En un fort, une presqu'île
    Oublier nos duels
    Nos escarmouches
    Nos peurs imbéciles
     
    On irait y attendre
    La fin des combats
    Jeter aux vers, aux vautours
    Tous nos plus beaux discours
    Ces mots qu'on rêvait d'entendre
    Et qui n'existent pas
    Y devenir sourd

    Il est un estuaire
    A nos fleuves de soupirs
    Où l'eau mêle nos mystères
    Et nos belles différences
    J'y apprendrai à me taire
    Et tes larmes retenir
    Dans cet autre Finistère
    Aux longues plages de silence

    Bien sûr on se figure
    Que le monde est mal fait
    Que les jours nous abîment
    Comme de la toile de Nîmes
    Qu'entre nous, il y a des murs
    Qui jamais ne fissurent
    Que même l'air nous opprime

    Et puis on s'imagine
    Des choses et des choses
    Que nos liens c'est l'argile
    Des promesses faciles
    Sans voir que sous la patine
    Du temps, il y a des roses
    Des jardins fertiles

    Il est un estuaire
    A nos fleuves de soupirs
    Où l'eau mêle nos mystères
    Et nos belles différences
    J'y apprendrai à me taire
    Et tes larmes retenir
    Dans cet autre Finistère
    Aux longues plages de silence

    Car là-haut dans le ciel
    Si un jour je m'en vais
    Ce que je voudrais de nous
    Emporter avant tout
    C'est le sucre, et le miel
    Et le peu que l'on sait
    N'être qu'à nous

    Il est un estuaire
    A nos fleuves de soupirs
    Où l'eau mêle nos mystères
    Et nos belles différences
    J'y apprendrai à me taire
    Et tes larmes retenir
    Dans cet autre Finistère
    Aux longues plages de silence
     
    Jean Jacques Goldman, "Il changeait la vie", sur le thème des gens ordinaires qui changent la vie (?)
     
     
    C'était un cordonnier, sans rien d'particulier
    Dans un village dont le nom m'a échappé
    Qui faisait des souliers si jolis, si légers
    Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à  porter

    Il y mettait du temps, du talent et du cœur
    Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
    Et loin des beaux discours, des grandes théories
    A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
    Il changeait la vie

    C'était un professeur, un simple professeur
    Qui pensait que savoir était un grand trésor
    Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir
    Que l'école et le droit qu'a chacun de s'instruire

    Il y mettait du temps, du talent et du cœur
    Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
    Et loin des beaux discours, des grandes théories
    A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui

    Il changeait la vie

    C'était un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme
    Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme
    Se croyait inutile, banni des autres hommes
    Il pleurait sur son saxophone

    Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur
    Les rêves de sa vie, les prisons de son cœur
    Et loin des beaux discours, des grandes théories
    Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris
    Il changeait la vie
     
     
     
    Aznavour toujours... le désir d'ailleurs et l'appel du large "pour débarbouiller ce gris..."
     

    Vers les docks où le poids et l'ennui
    Me courbent le dos
    Ils arrivent le ventre alourdi
    De fruits les bateaux

    Ils viennent du bout du monde
    Apportant avec eux
    Des idées vagabondes
    Aux reflets de ciels bleus
    De mirages

    Traînant un parfum poivré
    De pays inconnus
    Et d'éternels étés
    Où l'on vit presque nus
    Sur les plages

    Moi qui n'ai connu toute ma vie
    Que le ciel du nord
    J'aimerais débarbouiller ce gris
    En virant de bord

    Emmenez-moi au bout de la terre
    Emmenez-moi au pays des merveilles
    Il me semble que la misère
    Serait moins pénible au soleil

    Dans les bars à la tombée du jour
    Avec les marins
    Quand on parle de filles et d'amour
    Un verre à la main

    Je perds la notion des choses
    Et soudain ma pensée
    M'enlève et me dépose
    Un merveilleux été
    Sur la grève

    Où je vois tendant les bras
    L'amour qui comme un fou
    Court au devant de moi
    Et je me pends au cou
    De mon rêve

    Quand les bars ferment, que les marins
    Rejoignent leur bord
    Moi je rêve encore jusqu'au matin
    Debout sur le port

    Emmenez-moi au bout de la terre
    Emmenez-moi au pays des merveilles
    Il me semble que la misère
    Serait moins pénible au soleil

    Un beau jour sur un rafiot craquant
    De la coque au pont
    Pour partir je travaillerais dans
    La soute à charbon

    Prenant la route qui mène
    A mes rêves d'enfant
    Sur des îles lointaines
    Où rien n'est important
    Que de vivre

    Où les filles alanguies
    Vous ravissent le cœur
    En tressant m'a t'on dit
    De ces colliers de fleurs
    Qui enivrent

    Je fuirais laissant là mon passé
    Sans aucun remords
    Sans bagage et le cœur libéré
    En chantant très fort

    Emmenez-moi au bout de la terre
    Emmenez-moi au pays des merveilles
    Il me semble que la misère
    Serait moins pénible au soleil
     
     
     
    Partir, vivre des choses extraordinaires, aller à l'aventure... c'est aussi le sujet de "New York avec toi" de Téléphone. "Voir si le cœur de la ville bat en toi": l'extraordinaire se vit à travers l'intensité des sensations.
     
     
    Un jour j'irai à New-York avec toi
    Toutes les nuits déconner
    Et voir aucun film en entier, ça va d'soi
    Avoir la vie partagée, tailladée
    Bercés par le ronron de l'air conditionné
    Dormir dans un hôtel délaté
    Traîner do côté gay et voir leurs corps se serrer
    Voir leurs coeurs se vider et saigner
    Oui, saigner

    Un jour j'irai là-bas
    Un jour Chat, un autre Rat
    Voir si le coeur de la ville bat en toi
    Et tu m'emmèneras
    Emmène moi !

    Un jour j'aurai New-York au bout des doigts
    On hy jouera, tu verras
    Dans les clubs il fait noir, mais il ne fait pas froid
    n ne fait pas froid si t'y crois
    Et j''y crois !
    Les flaques de peinture sur les murs ont parfois
    La couleur des sons que tu bois
    Et puis c'est tellement grand que vite on oubliera
    Que nulle part c'est chez moi, chez toi
    Chez nous quoi !

    Un jour j'irai là-bas
    Un jour Chat, un autre Rat
    Voir si le coeur de la ville bat en toi
    Et tu m'emmèneras
    Emmène-moi, mène-moi {2x}
    Toucher à ci, toucher à ca
    Voir si le coeur de la ville bat en moi
    Et tu m'emmèneras !
    Emmènes moi !
     
     
     
     
    Léo Ferré chante Baudelaire: une mise en musique du poème "A une passante": la rencontre bouleversante d'une femme dans la rue. "Un éclair, puis la nuit, fugitive beauté, / Dont le regard m'a fait soudainement renaître": l'extraordinaire est ce qui nous révèle quelque chose de nous-mêmes, qui nous rend vivants, mais qui n'existe que comme quelque chose d’éphémère, qui n'a de sens que par sa brièveté.
     
     
    La rue assourdissante autour de moi hurlait.
    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
    Une femme passa, d'une main fastueuse
    Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

    Agile et noble, avec sa jambe de statue.
    Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
    Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

    Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
    Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

    Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
    Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
     
     
     
    Un autre homme extraordinaire: "l'extraordinaire étranger" de Charles de Baudelaire, mis en musique par Léo Ferré, à nouveau.
     
     
    - Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
    ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
    - Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
    - Tes amis ?
    - Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est
    resté jusqu'à ce jour inconnu.
    - Ta patrie ?
    - J'ignore sous quelle latitude elle est située.
    - La beauté ?
    - Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
    - L'or ?
    - Je le hais comme vous haïssez Dieu.
    - Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
    - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas...
    là-bas... les merveilleux nuages !
     
    Pourquoi l'étranger évoqué dans ce poème en prose est-il extraordinaire? Est-ce de ne pas être comme nous et de n'aimer que les nuages, de savoir regarder ce que nous ne voyons pas?

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  • Le paysage naît véritablement comme genre pictural au XVIIe siècle dans la peinture hollandaise. Le calvinisme des Provinces-Unies, par son rejet de l’iconographie religieuse, favorise sans doute le développement des autres genres picturaux tels que la nature morte, les vanités, les scènes de genre et les paysages. L’activité commerciale favorise le développement d’une bourgeoisie d’affaires, à la recherche de vues familières pour décorer ses intérieurs. Le paysage devient alors un sujet à part entière, représenté pour lui-même, indépendamment de toute référence mythologique ou religieuse. Cependant, dans la hiérarchie des genres picturaux telle qu’elle est établie par André Félibien en 1667 dans sa préface aux Conférences de l’Académie Royale de peinture et de sculpture, le paysage reste un genre mineur : la peinture allégorique et la peinture d’histoire occupent les places les plus élevées, puis viennent le portrait, la peinture animalière, puis le paysage et enfin la nature morte. En Italie et en France, le paysage reste tributaire des sujets religieux et mythologiques auquel il sert de cadre. Il n’acquiert de valeur que reconstruit par l’imagination de l’artiste et ennobli par la présence de l’homme et du sacré. C'est avec le romantisme que la paysage acquiert ses lettres de noblesse: la recherche du pittoresque, le dialogue de l'homme avec la nature, le sublime, la quête du sacré, sont autant de composantes du paysage romantique (voir ici: http://danslesmarges.eklablog.com/friedrich-peintre-romantique-a128316272. Ce n'est que dans la deuxième moitié du 19ème que s'affirme la volonté d'explorer des paysages ordinaires, aussi bien campagnards que citadins. Parcours du genre avec Claude Monet.

    peindre l'ordinaire: le paysage

    La pie, 1869, Musée d'Orsay, Paris

     

    peindre l'ordinaire: le paysage

    Impression soleil levant, 1872, Musée Marmottan, Paris

     

    peindre l'ordinaire: le paysage

    Le Boulevard des Capucines, 1873-1874, Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City

     

    peindre l'ordinaire: le paysage

    Les meules, fin de l'été, 1891, Musée d'Orsay, Paris

     

    peindre l'ordinaire: le paysage

    Coquelicots, 1873, Musée d'Orsay, Paris

     

    peindre l'ordinaire: le paysage

    La Seine à Argenteuil, 1874, Neue Pinakothek, Munich

     

    peindre l'ordinaire: le paysage

    Londres, le pont de Waterloo, 1903, Denver Art Museum

     

     

    peindre l'ordinaire: le paysage

    Claude Monet, Champ de tulipes en Hollande, 1886

    huile sur toile, 66 × 82cm, Musée d’Orsay, Paris 

     

     

    peindre l'ordinaire: le paysage

    Claude Monet, Soleil d'hiver à Lavaucourt, 1879-1880

     huile sur toile, 55 x 81 cm, Musée d'art moderne André Malraux, Le Havre, France.

     

    peindre l'ordinaire: le paysage

    Claude Monet, Mer agitée à Etretat, 1883

    huile sur toile, 100 cm x 81 cm, Musée des beaux-arts de Lyon 


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