• Pour faire écho à la Vénus de Botticelli, parcours informel à travers quelques œuvres qui illustrent cet idéal de beauté qui est celui de la Renaissance: peau à la blancheur de lait, blondeur vénitienne, ligne gracile et élancée. 

     

     

    Beautés Renaissantes

    Jan van Eyck, La Vierge du chancelier Rollin, vers 1435, Paris, Musée du Louvre

     

     

    Beautés Renaissantes

    Sandro Botticelli, La Naissance de Vénus, vers 1485, Florence, Galerie des Offices.

     

     

    Beautés Renaissantes

    Sandro Botticelli, Le Printemps, entre 1478 et 1482, Florence, Galerie des Offices.

     

     

     

    Beautés Renaissantes

    Sandro Botticelli, Vierge à l'enfant avec un ange, 1465-1467, Spedale degli Innocenti, Florence

     

     

     

    Beautés Renaissantes

    Sandro Botticelli, Portrait d'une jeune femme (Simonetta Vespucci ?), 

    vers 1476-1480, Gemäldegalerie, Berlin

     

     

    Beautés Renaissantes

     Sandro Botticelli, Madone au livre, vers 1480, Musée Poldi Pezzoli, Milan

     

    Beautés Renaissantes

    Sandro Botticelli, Vénus et les Grâces offrant des présents à une jeune fille,

    fresque de la villa Lemmi, à Florence, entre 1486 et 1490

    Musée du Louvre.

     

     

     

    Beautés Renaissantes

     Filippo Lippi, Vierge à l'enfant avec deux anges,  vers 1460-1465, Galerie des Offices, Florence

     

     

    Beautés Renaissantes

    Léonard de Vinci, La dame à l'hermine, vers 1490, Musée Czartoryski, Cracovie

     

     

     

    Beautés Renaissantes

     Raphaël, La Madone à la prairie ou La Madone du Belvédère, vers 1505, 

    Kunsthistorisches Museum de Vienne 

     

     

    Beautés Renaissantes

    Gregor ERHART, Sainte Marie Madeleine, Vers 1515-1520

    sculpture en bois polychrome (Provenant de l'église Sainte-Marie-Madeleine

    du couvent des Dominicains d'Augsbourg?) , Paris, Musée du Louvre

     

     

     

    Beautés Renaissantes

     Lucas Cranach l'Ancien, Venus, 1532, Musée Staedel, Francfort

     

     

     

    Beautés Renaissantes

    Anonyme, Portrait présumé de Gabrielle d'Estrées et de sa soeur la duchesse de Villars,

    vers 1594, Paris, Musée du Louvre


  • Le David a été réalisé par Michel-Ange entre 1501 et 1504, Il mesure 4,34 mètres de hauteur (5,14 mètres avec le socle) et il est tiré d'un bloc de marbre blanc de Carrare. Michel-Ange a représenté David, une fronde (lanière de cuir servant de lance pierre) à la main, juste avant son combat contre Goliath. Initialement placé devant le palazzo Vecchio, l'original est, depuis 1873, exposé dans la Galleria dell'Accademia de Florence. L'oeuvre témoigne de l'intérêt porté à l'Homme à l'aube du 16ème siècle. Sans doute l'artiste tire-t-il parti des avancées notables de la médecine et de la chirurgie, qui ont permis d'affiner la connaissance du corps humain. Nous sommes pourtant ici dans un domaine qui est au delà de l’exactitude anatomique, dans une anatomie au service de l’expression. Nous sommes dans l’illusion du réalisme, et non dans le réalisme: ici, on peut constater une évidence : la jambe gauche est plus longue que la jambe droite. C'est bien un homme idéalisé, tranquille et sûr qui est donné à voir ici par le sculpteur.

    Le David de Michel-Ange

    Le David de Michel-Ange

    Le David de Michel-Ange

     


  • Pour commencer une incursion dans l'univers de la musique aux 15ème et 16ème siècles, un lien vers un document d'une grande clarté:

    http://ww2.ac-poitiers.fr/ia16-pedagogie/IMG/pdf/Musique_Renaissance.pdf

     

     

     


  • Voici deux liens vers des expositions virtuelles de la BNF (Bibliothèque Nationale de France) qui peuvent vous permettre d'approfondir l'étude de l'Humanisme et de la Renaissance :

    http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm

    http://expositions.bnf.fr/renais/expo/salle1/index.htm

     

     

     

     


  • Le texte qui suit est le début de L' Hymne de l'Automne (1555). A travers ces alexandrins, Ronsard construit la figure d'un poète-prophète qui connait les arcanes de la nature et est guidé par Apollon (dieu qui protège les arts). On peut être sensible ici au lexique qui énonce l'idée que la poésie est un don, un souffle sacré, en somme une "fureur d'esprit". Il faut lire ce texte en le comparant avec le sonnet de Du Bellay que vous trouverez sur le site. Comme il est indiqué dans la synthèse sur La Pléiade de votre manuel, on voit émerger au 16ème une nouvelle image du poète.

    Le jour que je fu né, Apollon qui preside
    Aux Muses, me servit en ce monde de guide,
    M'anima d'un esprit subtil et vigoureux,
    Et me fit de science et d'honneur amoureux.
    En lieu des grands tresors et des richesses vaines,
    Qui aveuglent les yeux des personnes humaines,
    Me donna pour partage une fureur d'esprit,
    Et l'art de bien coucher ma verve par escrit.
    Il me haussa le cœur, haussa la fantasie,
    M'inspirant dedans l'âme un don de poësie,
    Que Dieu n'a concedé qu'à l'esprit agité
    Des poignans aiguillons de sa Divinité.
    Quand l'homme en est touché, il devient un prophete,
    Il predit toute chose avant qu'elle soit faite,
    Il cognoist la nature et les secrets des cieux,
    Et d'un esprit bouillant s'eleve entre les Dieux.

    (orthographe non modernisée)