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Par proflemerle le 13 Novembre 2017 à 11:43
Pour faire écho à la Vénus de Botticelli, parcours informel à travers quelques œuvres qui illustrent cet idéal de beauté qui est celui de la Renaissance: peau à la blancheur de lait, blondeur vénitienne, ligne gracile et élancée.
Jan van Eyck, La Vierge du chancelier Rollin, vers 1435, Paris, Musée du Louvre
Sandro Botticelli, La Naissance de Vénus, vers 1485, Florence, Galerie des Offices.
Sandro Botticelli, Le Printemps, entre 1478 et 1482, Florence, Galerie des Offices.
Sandro Botticelli, Vierge à l'enfant avec un ange, 1465-1467, Spedale degli Innocenti, Florence
Sandro Botticelli, Portrait d'une jeune femme (Simonetta Vespucci ?),
vers 1476-1480, Gemäldegalerie, Berlin
Sandro Botticelli, Madone au livre, vers 1480, Musée Poldi Pezzoli, Milan
Sandro Botticelli, Vénus et les Grâces offrant des présents à une jeune fille,
fresque de la villa Lemmi, à Florence, entre 1486 et 1490
Musée du Louvre.
Filippo Lippi, Vierge à l'enfant avec deux anges, vers 1460-1465, Galerie des Offices, Florence
Léonard de Vinci, La dame à l'hermine, vers 1490, Musée Czartoryski, Cracovie
Raphaël, La Madone à la prairie ou La Madone du Belvédère, vers 1505,
Kunsthistorisches Museum de Vienne
Gregor ERHART, Sainte Marie Madeleine, Vers 1515-1520
sculpture en bois polychrome (Provenant de l'église Sainte-Marie-Madeleine
du couvent des Dominicains d'Augsbourg?) , Paris, Musée du Louvre
Lucas Cranach l'Ancien, Venus, 1532, Musée Staedel, Francfort
Anonyme, Portrait présumé de Gabrielle d'Estrées et de sa soeur la duchesse de Villars,
vers 1594, Paris, Musée du Louvre
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Par proflemerle le 1 Mai 2015 à 10:12
Le David a été réalisé par Michel-Ange entre 1501 et 1504, Il mesure 4,34 mètres de hauteur (5,14 mètres avec le socle) et il est tiré d'un bloc de marbre blanc de Carrare. Michel-Ange a représenté David, une fronde (lanière de cuir servant de lance pierre) à la main, juste avant son combat contre Goliath. Initialement placé devant le palazzo Vecchio, l'original est, depuis 1873, exposé dans la Galleria dell'Accademia de Florence. L'oeuvre témoigne de l'intérêt porté à l'Homme à l'aube du 16ème siècle. Sans doute l'artiste tire-t-il parti des avancées notables de la médecine et de la chirurgie, qui ont permis d'affiner la connaissance du corps humain. Nous sommes pourtant ici dans un domaine qui est au delà de l’exactitude anatomique, dans une anatomie au service de l’expression. Nous sommes dans l’illusion du réalisme, et non dans le réalisme: ici, on peut constater une évidence : la jambe gauche est plus longue que la jambe droite. C'est bien un homme idéalisé, tranquille et sûr qui est donné à voir ici par le sculpteur.
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Par proflemerle le 28 Septembre 2012 à 18:50
Pour commencer une incursion dans l'univers de la musique aux 15ème et 16ème siècles, un lien vers un document d'une grande clarté:
http://ww2.ac-poitiers.fr/ia16-pedagogie/IMG/pdf/Musique_Renaissance.pdf
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Par proflemerle le 26 Septembre 2012 à 16:05
Voici deux liens vers des expositions virtuelles de la BNF (Bibliothèque Nationale de France) qui peuvent vous permettre d'approfondir l'étude de l'Humanisme et de la Renaissance :
http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm
http://expositions.bnf.fr/renais/expo/salle1/index.htm
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Par proflemerle le 12 Septembre 2012 à 11:33
Le texte qui suit est le début de L' Hymne de l'Automne (1555). A travers ces alexandrins, Ronsard construit la figure d'un poète-prophète qui connait les arcanes de la nature et est guidé par Apollon (dieu qui protège les arts). On peut être sensible ici au lexique qui énonce l'idée que la poésie est un don, un souffle sacré, en somme une "fureur d'esprit". Il faut lire ce texte en le comparant avec le sonnet de Du Bellay que vous trouverez sur le site. Comme il est indiqué dans la synthèse sur La Pléiade de votre manuel, on voit émerger au 16ème une nouvelle image du poète.
Le jour que je fu né, Apollon qui preside
Aux Muses, me servit en ce monde de guide,
M'anima d'un esprit subtil et vigoureux,
Et me fit de science et d'honneur amoureux.
En lieu des grands tresors et des richesses vaines,
Qui aveuglent les yeux des personnes humaines,
Me donna pour partage une fureur d'esprit,
Et l'art de bien coucher ma verve par escrit.
Il me haussa le cœur, haussa la fantasie,
M'inspirant dedans l'âme un don de poësie,
Que Dieu n'a concedé qu'à l'esprit agité
Des poignans aiguillons de sa Divinité.
Quand l'homme en est touché, il devient un prophete,
Il predit toute chose avant qu'elle soit faite,
Il cognoist la nature et les secrets des cieux,
Et d'un esprit bouillant s'eleve entre les Dieux.(orthographe non modernisée)